Archive 2023
Cédric Dupraz
Conseiller communal
Lire, c’est bon pour la santé !
Les bienfaits de la lecture ne sont plus à démontrer : diminution du stress, amélioration du bien-être, de la mémoire, de la concentration, de l’esprit d’analyse, de la rédaction et de l’expression, renforcement de la confiance en soi. La lecture stimule le cerveau et par là même brûle des calories susceptibles de générer une perte de poids.
Si, en plus, vous pratiquez cet exercice à la manière d’Aristote et de ses disciples, les péripatéticiens (ceux qui pensent en marchant), vous gagnerez en motricité physique.
Pour commencer, privilégiez une lecture régulière : une vingtaine de minutes trois à quatre fois par semaine. Évitez de recourir d’emblée à des ouvrages encyclopédiques, qui pourraient vous décourager dans votre progression, en favorisant des livres de poche, par ailleurs plus facilement transportables. En effet, la lecture peut se pratiquer chez soi, mais aussi en salle (bibliothèques, cafés) ou à l’extérieur (transports publics, terrasses, rues).
Idéale pour la détente et aux multiples bienfaits, la lecture n’est, cependant et pour l’heure, pas remboursée par les caisses-maladie. Néanmoins, sa pratique n’est pas onéreuse. De plus, elle peut s’effectuer de manière individuelle ou en groupe. D’ailleurs, l’un des meilleurs endroits pour vous ressourcer de manière collective se situe dans la Mère commune des Montagnes neuchâteloises et plus particulièrement lors de la « Foire du Livre » !
Durant trois jours, la « Foire du Livre » vous propose de partager un moment convivial, populaire et festif. Cette nouvelle édition s’annonce d’ailleurs magnifiquement riche ! Au programme : concerts, spectacles, danse, lecture, dédicaces, apéros, repas et plaisir du livre vous attendent !
Un tout grand merci au comité, bénévoles, artistes, libraires et participants qui font vivre cette belle manifestation ! Vive la « Foire du livre » !
Marion Jiranek
Hôte d'honneur
Marion Jiranek est une artiste tchéco-suisse, née à Genève en 1979. Elle est devenue locloise, il y a un peu moins d’une décennie, après un coup de cœur avec une demeure et la région.
Forte d’une carrière qui s’étale sur plus de deux décennies, Marion Jiranek n’a qu’un seul objectif : magnifier ce que nos yeux perçoivent. Une œuvre d’art se doit d’être belle avant, toute chose.
Et, une fois ce paradigme en tête, le champ des possibles est illimité, mais, avant tout, il nous faut repenser notre environnement, qu’il s’agisse du bâti, de nos villes, ou de la nature. Nous devons nous entourer de splendeur, pour notre bien-être et notre salut. Que vaut un monde si l’on ne peut pas s’y émerveiller ?
Marion Jiranek est une artiste peintre professionnelle. Elle partage tout son temps entre les tableaux de commande et ses créations personnelles pour ses expositions.
Pour célébrer sa commune d’adoption, elle a réalisé, un ouvrage rappelant la beauté de la mère commune. Bien entendu, dans son style particulier. Elle a représenté ce qui est et ce qui est pourrait être. Il est plus que temps que la foire du livre du Locle, rende hommage, à l’ouvrage de référence sur Le Locle.
Marion Jiranek sera présente les trois jours de la foire du livre du Locle pour dédicacer son ouvrage, Les clefs du Locle, ainsi qu’exposer, sur la place du marché, certains de ses tableaux et vous donnez envie de repartir avec le vôtre ou d’en commander un sur mesure.
En sus, les œuvres originales du livre, les clefs du Locle, seront visibles, jusqu’à fin octobre, au musée de l’horlogerie du Locle.
Les artistes
Les écrivain.e.s
La Cie Vagabonde
Une coopérative d’artistes engagés, qui abordent des thèmes liés à l’humanité, aux gens simples, aux droits fondamentaux. Elle se produit un peu partout, et surtout dans des lieux non dédiés à la scène.
Des hommes sur le vague.
Trois hommes se rencontrent, un musicien de rue, un bourgeois sur le retour, un prolo révolté. Ils se croisent, se toisent, se défient, se racontent… au travers de magnifiques textes Jacques Prévert, tirés du recueil « Paroles ».
Porté par un trio de comédiens, un spectacle tout en poésie grâce à cet auteur toujours d’actualité, où tout un chacun se retrouve et s’identifie.
Le prolo: Il est terrible le petit bruit de l’œuf dur cassé sur un comptoir d’étain, il est terrible ce bruit quand il remue dans la mémoire de l’homme qui a faim…
Le bourgeois: Je suis allé au marché aux esclaves et je t’ai cherchée, mais je ne t’ai pas trouvé mon amour.
L’accordéoniste : Elle a mis son manteau de pluie parce qu’il pleuvait… et elle est partie, sous la pluie, sans une parole, sans me regarder…
Jeu: Matthieu Béguelin et Baris Budak
Texte et accordéon: Olivier Forel
Adaptation et mise-en-scène: Claude Moullet
Olivier Forel
Musicien polyvalent
Olivier Forel a mis des bretelles à son piano pour sillonner le monde. Accordéoniste avant tout, pianiste aussi, il compose, joue en solo, interprète, accompagne, anime, enrichit des spectacles de ses illustrations sonores.
En 1980, il a 20 ans. Il quitte son Nyon natal pour entamer sa vie de musicien professionnel par une année en France, dans la compagnie de Bernard Lubat, comme musicien, régisseur du son ou de plateau et même artificier. Il étudie aussi au CIM, l’école jazz et musiques actuelles à Paris, puis, après un bref passage au Conservatoire de Lausanne, à la Swiss Jazz School de Berne. Il se perfectionne, voyage et se tourne vers l’accordéon, cet « orgue portable » qu’il peut emmener partout, qui lui permet d’explorer d’autres sonorités et sensations.
Musicien professionnel, installé à Neuchâtel, il part régulièrement découvrir d’autres horizons musicaux. C’est en parcourant les cinq continents qu’il a développé son propre style, un swing coloré des musiques du monde.
Sita Pottacheruva
Visites guidées littéraires “Recyclage et littérature“
Pour la première fois, les Journées européennes du Patrimoine et la Foire du Livre du Locles’associent pour proposer des visites guidées littéraires et patrimoniales durant l’événement. Lethème 2023 étant «Réemploi et Recyclages», nous avons choisi de mettre en avant le patrimoinearchitectural avec des sites qui ont connu plusieurs fonctions dans le temps, comme le bâtiment del’Ancienne Poste, la Maison Dubois, le Musée Cantonal des Beaux-Arts du Locle et l’Hôtel de Villeet d’allier cet aspect du thème avec des structures locales qui proposent une nouvelle formeorganisationnelle, telle que la librairie coopérative «Aux mots passants» ou encore la coopérativealimentaire «L’âme verte». Ces sites seront mis en lien avec des textes littéraires d’auteurs suissesmajoritairement qui permettront de mettre le thème général en avant, comme celui des héritagesgénérationnels dans le roman de Louise de Bergh «Hermès Baby». Nous verrons qu’une fonctionde résilience particulière est attribuée à la littérature dans «La librairie de la place aux herbes»d’Eric de Kermel et comment un regard neuf et critique sur les voyageurs contemporains en Asieest soulevé par Blaise Hofmann dans «Deux petites maîtresses zen». Nous aborderons la questiondes conséquences d’une panne énergétique dans le roman dystopique «Off» de Philippe Monnin etSolange Ghernaouti et des extraits du «Journal de voyage» de Hans Christian Andersen quiséjourna au Locle. L’ouvrage illustré original de Marion Jiranek et Julien Chatillon-Fauchez «Les Clefs du Locle» sera la conclusion de cette balade patrimoniale et littéraire!
Vent d’Anches
Ballades en duo
Tangos, valses, classique, chansons napolitaines et autres surprises…Un voyage musical et coloré par un duo insolite formé par Sandra Barbezat, hautbois et Olivier Forel, accordéon.
Le petit bal des Vents d’Anches
Au « petit bal des Vents d’Anche » on y danse, on y danse… Venez valser, tanguer, virevolter, vous dégourdir les jambes et les oreilles au son du hautbois et de l’accordéon.
Free’son
Ensemble vocal
L’amour de la chanson française, le plaisir de chanter ensemble, le bonheur de créer un spectacle inédit chaque année, l’exaltation de se retrouver, enfin, sous le feu des projecteurs, l’amitié ! Voilà en quelques mots ce qui caractérise Free’son, ensemble vocal créé au Locle en 2004.
Au fil des années, Free’son s’est éclaté sous les feux de la rampe, a visité (et revisité) la Belle Province, a pété les plombs, fait un voyage extraordinaire, s’est retrouvé sur le quai n°7, la tête dans les étoiles ou sens dessus-dessous!
Michel Bory
Michel Bory, né en 1943 de parents instituteurs, a interrompu en 1961 ses études secondaires à Lausanne pour l’Ecole supérieure de Journalisme à Paris. Mais il apprend le métier « sur le tas » comme correspondant de presse à l’aéroport d’Orly puis rédacteur à l’agence Maghreb Arabe Presse au Maroc. Revenu au pays, il devient reporter à Radio Suisse Romande en 1964, station à laquelle il collaborera toute sa vie durant, ainsi qu’à la Télévision, jusqu’à sa retraite en 2008, avec de longues périodes d’autres activités, notamment comme délégué du CICR dans des pays en guerre ou en crise.
Les voyages l’ont beaucoup marqué. Tour du monde à bord de cargos de la marine suisse en 1964-5. Errances dans les Caraïbes et l’Amérique du Nord en 1966-7. Long périple en auto-stop vers le Proche-Orient en 1969-70 En Land-Rover jusqu’au Tchad pour le « Corps suisse en cas de catastrophe » de 1974.
Sa dernière publication, 2023, « Les 13 coups de théâtre » regroupe des scénarios, pièces, récits qui tous pourraient être portés à la scène ou à l’écran, petit ou grand. Ça le rassure que le produit de son imagination repose sur le socle de l’édition. A disposition.
Depuis 1990, il vit au bord de lac de Neuchâtel en vue du château de Grandson. Célibataire, père de deux enfants, grand-père heureux!
Karim Boukhris
Karim Boukhris, né en 1972, est père de trois enfants. Il a suivi une formation universitaire en Histoire et Sociologie. En sa qualité d’historien, il s’est vu confier divers mandats en lien avec le versant sociologique de sa formation et son engagement politique et social. Ainsi s’est-il penché sur des événements relativement récents, telle la Grève de la Boillat à Reconvilier. Il a travaillé en qualité de collaborateur scientifique au Musée d’histoire de La Chaux-de-Fonds. Par le biais de ses activités théâtrales, comme acteur et auteur, il a eu l’opportunité d’écrire et mettre en scène trois visites théâtralisées du Château de Valangin qui constitue le décor de l’une ou l’autre de ses Capsules criminelles, puisque cette imposante bâtisse servait de prison pour les autorités locales de l’époque. Ses recherches dans le contexte d’un travail de doctorat l’ont amené à se pencher sur les archives judiciaires de la Principauté de Neuchâtel relatives à la période postrévolutionnaire, soit de 1790 jusque vers 1880. Ainsi, il a pu consulter les minutes des procès, les retranscriptions fidèles des déclarations des protagonistes de ces affaires plus ou moins retentissantes, témoins, victimes et auteurs, avec les notes des acteurs de la justice, greffiers et juges.
Youlik Comman
Né à Paris il y a 70 ans de père américain et de mère d’origine russe. J’ai été placé en nourrice dès mon plus jeune âge jusqu’à six ans, avant de rejoindre l’école Steiner à Paris. Puis déménagement à Genève et baccalauréat français. Etudes à l’université de Genève en lettres avec, entre autres, le russe et le chinois dans le cursus. Puis enseignant de français au cycle d’orientation de Genève.
Retraite anticipée et séjour de neuf ans au Vietnam qui fut le pays où les souvenirs sont revenus pour écrire ce livre autobiographique.
D’autres ouvrages de fiction ont suivi.
Je vis dorénavant une retraite active à Genève avec ma nouvelle femme vietnamienne.
La musique (classique, flûte et piano, et composition) font partie de mes activités, ainsi que l’écriture et la peinture, la cuisine et la lecture.
J’ai une fille qui vit en Suisse allemande avec ses deux fils, mes deux petits-fils adolescents.
Le livre est un rassemblement de souvenirs sur ma vie telle que je l’ai vécue avec ma mère et ce que j’ai dû en subir avant de pouvoir m’en délivrer. Il couvre la période depuis ma naissance jusqu’à l’entrée dans l’âge adulte avec quelques incursions au-delà et ma mère y joue le rôle principal. Le tout est expliqué dans l’avant-propos. Tout y est authentique, pour autant que l’on puisse se fier à sa mémoire.
David Ruiz Martin
Né à Madrid (Espagne) en 1978, David Ruiz Martin arrive en Suisse à l’âge de 4 ans. Autodidacte et passionné de littérature noire, il sort son premier thriller en 2014. À ce jour, il est l’auteur de six thrillers pour adultes, dont « Seule la Haine », qui a obtenu le prix littéraire des lectrices du salon Sang pour Sang thriller 2020 de Longperrier.
Seule la haine est un thriller psychologique qui se déroule à Neuchâtel. Il met en scène Elliot, 15 ans, qui séquestre Larry, psychanalyste, car il est convaincu que ce dernier est en partie responsable du suicide de son grand-frère, dont Larry s’occupait. S’ensuit un huis-clos, une lutte verbale et intellectuelle, où le jeune Elliot, surdoué mais hypersensible, prend souvent le dessus.
Requiem des ombres est un thriller ésotérique. On suit Donovan Laurence, écrivain à succès, qui revient dans sa ville natale (Neuchâtel) pour tenter d’élucider la disparition de son frère, survenue alors qu’ils n’étaient que des enfants. Il croisera Iris, une jeune femme affublée de dons étranges, qui l’aidera dans sa quête.
Le berceau des Impurs est un thriller psychologique. On suit Joana, artiste peintre, et Cameron, écrivain au succès modeste, qui partent quelques temps dans la maison familiale située au pied du lac Léman, afin de se remettre du décès de la sœur de Joana. Mais là-bas, entre ce couple à problèmes, divers incidents vont s’enchaîner, jusqu’à un drame inévitable. Car de son côté, Joana entame un jeu de séduction dangereux avec le jeune et étrange Solal, tandis que de son côté, Cameron, qui est psychiquement fragile, commence à entendre des voix…
Daryl et la chambre du destin est son premier thriller jeunesse, ou roman à suspense, pour les 9 – 13 ans. Il se déroule durant une fête foraine située à Neuchâtel. On suit Daryl qui, à la suite d’une altercation avec un dernier année de son école, se venge en demandant à une machine étrange de la fête foraine, que le grand Ludo soit puni à la hauteur de ses actes. Mais il va vite le regretter, car dès le lendemain… Ludo est introuvable.
Marcus X. Schmid
Marcus X. Schmid est né en 1950 et vit depuis 30 ans à Val-de-Travers, une charmante commune de la Suisse romande. Il est l’auteur de plusieurs guides touristiques sur la Corse, la Bretagne et le sud de la France et est traducteur allemand-français.
111 Lieux au cœur du Jura à ne pas manquer
Sur environ 300 kilomètres de long, la Suisse et la France se partagent le massif montagneux du Jura. Cette région représente un véritable eldorado pour les férus de plein air, grâce à son immense potentiel de découvertes entre eau, forêts et pâturages. Mais le Jura, ce n’est pas que de belles randonnées, des pistes de ski ou des spécialités fromagères. C’est également n territoire historique riche, des savoir-faire variés et des habitants jamais à court de nouvelles idées. Au fil des pages du guide 111 Lieux au cœur du Jura à ne pas manquer, Marcus X. Schmid vous emmène dans des lieux naturels grandioses, vous présente des spécialités culinaires alléchantes et raconte l’histoire de locaux passionnants. Un guide idéal pour parcourir ce paradis encore inexploré au cœur de l’Europe et découvrir des lieux qui resteront à jamais gravés dans votre mémoire!
Laurent Vivante (alias Mauro Nanini)
Il débarque sur la planète à fin avril 64. Après diverses pérégrinations forcées, puisqu’il devait suivre sa famille, Laurent s’installe dans un premier temps dans le Jura bernois, puis dans le canton de Neuchâtel, où il réside actuellement.
Et pourquoi l’écriture ?
Pour Laurent, le fait de rédiger est devenu comme une sorte de drogue dès lors qu’il a compris ce qu’était l’alphabet. Parfois, mais toujours humblement et sans déborder dans la science-fiction, il estime avoir reçu un super-pouvoir : les mots.
N’étant encore qu’un jeune homme, les mots lui ont permis d’exprimer son profond ressenti intérieur par le biais de poèmes. Puis, au niveau professionnel, il a aussi été mandaté pour corriger, traduire, voire écrire des textes en lien avec son travail. Tout cela à côté de son inclination principale, l’informatique
C’est de retrouvailles, quasi inespérées, qu’est née l’idée d’écrire un livre. Il a pris le taureau par les cornes, ça tombe bien c’est son signe astrologique, et, en septembre 2022, il éditait son premier roman : « Dans les yeux de Jordana ».
Pour l’anecdote, Mauro Nanini a décidé de prendre Laurent Vivante comme nom de plume, car il s’agit de ses deux autres prénoms, qui étaient ceux de ces aïeux. Une façon de leur rendre hommage.
Abigaëlle Archer
Malheureusement absente pour cause de maladie.
Devenir écrivain est une passion depuis toujours. A travers son dernier roman : «Les larmes des cerisiers», elle souhaite partager son univers littéraire avec des touches de réflexions sur la profondeur humaine, habillée d’humour et de clins d’oeil helvétiques pour vous évader l’espace d’un instant loin des tracas de la vie quotidienne.
